Le rôle du loser colle tellement à la peau du personnage d’Orelsan, qu’il en affecte meme ses shows et ses représentations tv. Finalement c’est la logique des choses, la lose jusqu’au bout. Orelsan est un peu l’antithèse de Booba, mais son album n’est pas une catastrophe loin de la, même s’il n’est pas resté plus de 2 semaines dans mon mp3, j’ai quand même eu le temps de bien assimiler son univers.
C’est le rap de province, le rap des désespérés qui croient encore que les mots « VIP » et « fashion » veulent encore dire quelques chose et qui ont toujours quelques mois de retard sur ce qui peut se passer dans la capitale. je suis un peu chauvin, mais je ne suis pas si loin de la réalité. Ayant passé plus de 20 ans dans plusieurs villes de province, je sais de qui je parle.
Des soirées ratées comme dans le titre d’Orelsan, j’en ai passé beaucoup, et tout ça pour…recommencer la semaine suivante.